La newsletter ou lettre d’information électronique (infolettre pour les intimes) est un outil très puissant en termes de e-marketing. A condition, bien sûr, d’être bien conçue, bien rédigée et bien utilisée. Voici donc quelques conseils pour créer une newsletter.
En quoi l’infolettre est-elle une aubaine pour les entreprises ? La réponse en 6 points.
1. Différencier newsletter et e-mailing classique
Attention, tout d’abord, à bien différencier les types de messages qu’on peut envoyer avec une plate-forme d’e-mailing. Ne pas confondre l’infolettre d’information avec la campagne d’e-mailing commercial ou l’e-mail transactionnel.
a) L’e-mailing commercial
La campagne d’e-mailing commercial fait essentiellement la publicité d’un produit ou service dans une perspective commerciale directe. Il est envoyé ponctuellement lors d’opérations marketing et en masse (one-to-many) à un fichier de destinataires qui reçoivent le message dans leur boîte e-mail.
Si le destinataire n’a pas spécifiquement accepté de recevoir cet e-mail, cette pratique est assimilée à du spam (ou pourriel, on aime bien le français à Editoile…). Le RGPD (Réglement Général de Protection de Données) européen a encore plus renforcé la nécessité de recueillir explicitement le consentement des destinataires.
b) L’e-mail transactionnel
L’e-mail transactionnel est un message envoyé automatiquement à un client dans le cadre d’une transaction commerciale, suite à une action réalisée par l’utilisateur. Il s’agit par exemple de messages lui confirmant sa commande ou sa livraison.
Ces e-mails peuvent aussi être personnalisés envoyés selon des scénarios automatisés ou workflows, par exemple pour relancer un client qui n’a pas acheté depuis longtemps ou pour lui offrir un code promo au moment de son anniversaire.
c) La newsletter d’information
Au contraire de l’e-mailing commercial, la newsletter ou lettre d’information électronique est envoyée périodiquement à des personnes qui s’y sont abonnée. Conçue suivant une charte éditoriale précise, elle propose généralement des rubriques fixes et contient une réelle plus-value informationnelle. Elle est mise à jour et envoyée à intervalles réguliers (par exemple tous les mois) à ses destinataires fidèles.
d) La newsletter mixte
On trouve aussi des newsletters mixtes qui proposent à la fois des informations gratuites (des tutoriels, des articles de conseil) et des offres promotionnelles. L’idée est d’inciter l’internaute à ouvrir le message pour apprendre des choses et d’en profiter alors pour lui présenter des nouveautés produits. Les conseils renvoient vers les articles du blog de l’entreprise et les offres commerciales vers les fiches produits de son site e-commerce. Une stratégie très efficace !
Un exemple concret de newsletters d’entreprise ? Voir les dernières infolettres de l’agence Editoile.
2. Informer et fidéliser ses clients
C’est l’objectif premier d’une newsletter. Les internautes s’abonnent pour recevoir une information ciblée et profiter généralement d’une expertise. L’infolettre peut concerner une thématique précise, l’actualité générale d’une entreprise, de son secteur ou de ses derniers produits.
Quel que soit son contenu, il doit correspondre aux attentes du lectorat pour éviter le désabonnement. L’idéal est de segmenter sa base d’abonnés afin de pouvoir adapter le contenu de l’infolettre en fonction des centres d’intérêts de chacun.
3. Augmenter le trafic vers son site web
Il ne faut pas oublier que la newsletter n’est qu’un support-relais de l’information. Elle ne présente en général qu’une partie de l’information, un résumé assez attractif pour que l’internaute clique sur le lien et se retrouve propulsé directement sur le site ou blog. Il devient alors plus facile pour la marque de mettre en avant son offre et d’entraîner le visiteur dans son tunnel d’achat.
Pour atteindre cet objectif, il faut résister à la tentation de tout vouloir dire dans la newsletter. Faites du teasing ! Les newsletters trop longues, avec trop de textes, sont moins lues et cliquées que des newsletters courtes qui présentent juste un résumé de l’information, avec ou sans image, avec un lien « pour en savoir plus ».
4. Constituer un fichier d’e-mails clients
Les formulaires d’abonnement qu’on place en évidence sur son site internet sont un bon moyen de récupérer les e-mails des visiteurs d’un site. C’est un des micro-objectifs qu’on peut mettre en place et tracker avec Google Analytics. Théoriquement, on a juste besoin de collecter une adresse e-mail pour envoyer la newsletter et, à la rigueur, un nom pour pouvoir personnaliser le message.
Cependant, on peut aussi créer des formulaires d’inscription plus détaillés (nom, fonction, entreprise, secteur d’activité, etc.), afin d’affiner et de qualifier la base d’abonnés. A condition toutefois de rajouter en bas du formulaire d’abonnement les cases d’opt-in et un lien vers la politique de confidentialité du site comme l’exige le RGPD.
5. Connaître son lectorat et donc sa clientèle
Toutes les plates-formes d’e-mailing professionnelles (Mailchimp, Mailjet, SendinBlue, Sarbacane, Campaign Monitor, etc.) proposent des statistiques sur chaque campagne d’envoi : taux de délivrabilité, taux d’ouverture, taux de clic, taux de désabonnement, etc. On peut donc analyser l’efficacité de ses newsletters, notamment en terme de génération de trafic vers son site web.
Pour aller encore plus loin, chaque lien et image du message peut être désormais encodé afin de connaître le comportement des lecteurs à l’ouverture de la lettre (toutes les ouvertures et tous les clics de chacun des destinataires sont comptabilisés). C’est ce qu’on appelle le tracking. Le rapport généré met en lumière les thèmes et rubriques de la newsletter qui ont suscité le plus d’intérêt. Cela permet d’orienter les sujets, de revoir la disposition des informations présentées, etc.
6. Économiser son budget print
Le coût d’une infolettre électronique est nettement moins important que celui d’une lettre d’information papier ou d’un mailing envoyé par courrier postal, car il n’implique aucun coût de maquette, d’impression ou de frais postaux. On gâche aussi moins de papier…
Les coûts de fabrication et d’envoi des infolettres sont très faibles. On peut mettre en forme sa newsletter soi-même en utilisant les maquettes (ou templates) prêts à personnaliser sur les plates-formes d’e-mailing. La plupart d’entre elles proposent des formules Free ou Basic gratuites pour des envois limités à environ 2000 destinataires, ce qui reste largement suffisant pour une petite entreprise ou une association.
Article mis à jour le 10 juillet 2023.
Super article ! Merci pour tous ces conseils
Bonjour je suis artiste peintre. J ai donc un site et j aimerai savoir comment newlletter peut m aider pour qu il y est plus de visiteurs sur mon site amicalement